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   Vendredi soir, arrivée dans la Morbihan, donc toile au programme. Nous n'avions pas vraiment de choix, mais rapidement, nous nous sommes décidé sur le dernier Jeunet, Mic-Mac à Tire-Larigot.

   Cinq ans après un long dimanche de fiançailles, la déception était au rendez-vous, avec en plus ce sentiment de ne pas vraiment dire pourquoi nous n'avions pas été transporté. Les premières images me laissaient pourtant présager que une fois de plus l'univers de Jeunet nous envellopperait tout entier de sa magie, mais non.

   Ca passe même au second plan. Les personnages se succèdent devant nous sans que l'on s'y attache vraiment, l'intrigue ne nous intéresse pas vraiment. Non. Ce fut une vraie déception. Nous n'avons même pas prêté attention à la bande originale.

   En attendant la lecture du dernier Grangé, que je me réserve pour la fin de l'année, j'ai terminé deux Douglas Kennedy (et non Connelly, comme je l'avais écris précédemment), La femme de Vè et Machin bidule de la vie conjugale. Je les ai dévoré. Et j'ai entamé le dernier tome de la série Millénium, pour l'instant, je traîne un peu.

   Dans trois jours, c'est la reprise. Les vacances se sont déroulées, paisiblement. Je me suis parfois couchée avec le sentiment que peut-être, j'aurais pu faire ça avec Jules, être plus patiente, bricoler dans la maison, avancer davantage dans mes préparations de cours. Et puis, finalement, ce qui a eu lieu était juste et satisfaisant.