Toiles de l'été
Nous avons commencé par le dernier opus des aventures de Harry Potter. Une séance en 3D,des effets spéciaux plein la vue, mais un héros que je n'avais plus vraiment envie de suivre. En fait, Harry Potter n'était plus vraiment mon copain depuis longtemps. C'est comme ça, hein, les copains ça va ça vient.
Une amie m'a ensuite entraînée devant Tous les soleils, et je me suis installée curieuse mais pas vraiment motivée. Ce fut charmant. Je garde surtout le souvenir de ces airs si entraînants de tarentelle, et du sourire absolument craquant de Neri Marcoré.
Je tremblais d'impatience d'aller voir Super 8. J'étais persuadée que j'allais perdre vingt-cinq ans d'un coup et connaître à nouveau l'émotion et la fébrilité qui m'avait gagnée pendant des jours après le visionnage de E.T. et des Goonies. Las. J'ai vieilli et J.J. Abrams n'est pas Steven Spielberg. J'y ais cru un moment, mais j'ai quitté la salle avec une grosse sensation d'inabouti, comme si le réalisateur lui-même avait cherché à revivre ces sensations, mais sans trouver le moyen d'y parvenir.
Reste néanmoins le plaisir du cinéma. Et ça, quelque soit la projection, c'est toujours aussi bon.