Les repos de guerriers

Nous avons pu bénéfcier d'une soirée calme, car Etienne s'est endormi profondément vers 20 heures, pour n'ouvrir les yeux que vers 23 heures. Le problème, c'est qu'après, il aurait bien passé la moitié de la nuit au sein. Je l'ai donc allaité jusqu'à minuit et quart, puis tentative de coucher, bib', petite régurgitation sur bavoir qui nous montre bien que ce n'est pas la faim qui tenaille bébé, enfin tétine pour terminer. Tout le monde a fini par s'endormir vers une heure et demie, je me demande encore comment le sommeil de Jules est préservé.

Réveil vers quatre heures et demie. Tétée, mais là encore, bébé TRES réveillé. Je suis énervée, je ne parviens pas à trouver une position confortable dans le lit pour nous installer tous les deux. Je casse la tétée au bout d'une demi-heure, je le change, puis lui propose le reste du bib', qu'il engloutit. Cinq heures et demie, les yeux sont toujours grands ouverts. Je le couche pour la deuxième fois cette nuit avec la tétine, en me disant "Demain, j'arrête, je passe au biberon."

Réveil définitif à neuf heures moins dix. La tétée du matin, dans le grand lit, tous les deux en regardant Télématin est la plus agréable. Je ne pense plus au biberon, et je me dis qu'il ne serait peut-être pas moins demandeur. Au moins, je peux répondre tout de suite à ses besoins. J'ai cependant l'impression de le mettre de plus en plus souvent au sein. Deux fois entre le lever et le déjeuner, une vers treize heures, et une autre encore, mais qui semble se terminer. Finalement, c'était sans juste une tétée-câlin.

Aujourd'hui, j'aimerais terminer les faire-parts pour les expédier demain. On va voir si les zouzous m'en laissent le temps.